Les épisodes du coronavirus ont fortement impacté le marché de l’immobilier, pas seulement en France, mais globalement partout en Europe. Pénurie de matériaux, hausse de prix, ralentissement de chantier, tels sont les conséquences directes de la crise sanitaire dans le secteur du bâtiment. à la fin de ce premier semestre de 2021, comment se porte le marché immobilier ? On vous résume les chiffres clés à retenir pour préparer ou appréhender votre projet de location, vente ou achat immobilier futur ou en cours.
Les taux de crédit immobilier sont historiquement très bas
Les taux de prêt immobilier sont au plus bas depuis le début de l’année jusqu’en ce mois de juin. La moyenne est actuellement estimée à 1,07 %. Ce chiffre constitue un nouveau record vu que le dernier taux d’emprunt le plus bas a été enregistré en décembre 2019 avec une moyenne de 1,11 %. Est-ce le bon moment pour contracter un prêt immobilier ? Oui si vous souhaitez profiter de ce taux d’intérêt historiquement bas, pour faire construire une maison neuve ou acheter dans l’ancien. Mais notez que les experts présagent une légère hausse dans les prochaines semaines en raison de l’inflation. Les évolutions des grilles tarifaires sont aussi propres à chaque banque. Ainsi, n’hésitez pas à comparer les offres pour trouver la meilleure banque par rapport à votre profil et votre projet.
Les ventes dans l’ancien battent des records
L’achat de bien immobilier ancien a fortement augmenté en un an avec 1 080 000 transactions enregistrées sur cette période selon l’INSEE. Il s’agit là aussi d’un record de vente. Malgré les difficultés et les épisodes du confinement, il apparaît clairement que les Français sont plus que jamais désireux de devenir propriétaires de leur maison ou leur appartement. N’empêche que les moins de 30 ans veulent investir un logement neuf La crise sanitaire les a poussés à changer de logement ou à investir dans un bien plus adapté à leurs besoins du moment. Ces chiffres ne sont pas sans rappeler le pic de 2019.
Les prix immobiliers continuent de grimper
Depuis fin 2019, les prix de l’immobilier n’ont pas cessé d’augmenter en même temps que les demandes. Les dernières baisses enregistrées dans l’ancien datent, par exemple, de 2012 à 2015 si on se réfère statistiques de l’INSEE. Ces prix ont sensiblement augmenté en 2016, puis un peu plus de 2017 à 2019. Mais depuis, on observe une forte hausse, de l’ordre de 5,9 % (6,5 % pour les maisons et 5,1 % pour les appartements) dans l’ensemble du pays. Les biens les plus recherchés par les acquéreurs en quête d’espace sont les maisons individuelles avec jardin. Les prix des appartements dans l’ancien ont grimpé de 6,3 % en province contre seulement et paradoxalement 1,7 % à Paris.
La majorité des emprunteurs ignorent le coût de leur assurance emprunteur
80 % des emprunteurs ignorent combien coûte l’assurance de leur crédit immobilier. Il semble que les Français s’intéressent davantage à leur taux de crédit et qu’à leur assurance emprunteur. D’après une enquête de l’UFC Que Choisir, 70 % des particuliers ont négocié leur taux d’emprunt et 80 % ne savent pas combien coûtent l’assurance de prêt qu’ils ont contractée. Pourtant, elle correspond à environ 30 à 50 % du TAEG du crédit, pesant lourd dans le coût total. Une délégation s’assurance peut pourtant faire jusqu’à 4000 € d’économies potentielles, toujours selon ce sondage.