Vous vous apprêtez à entamer un projet de construction et souhaitez garantir la sécurité et l’efficacité de votre chantier ? C’est en effet un paramètre primordial, surtout lorsque le chantier est inactif la nuit et/ou s’avère vulnérable aux intrusions non autorisées. Il y a des mesures essentielles à mettre en place pour protéger au mieux votre projet de construction comme l’installation de barrières de chantier. Ces dernières jouent un rôle crucial en sécurisant et en limitant l’accès aux personnes étrangères. Dans ce guide complet, on vous dévoile tout ce qu’il faut savoir sur les réglementations, les différents types de barrières de chantier et comment bien les choisir.
Qu’est-ce qu’une barrière de chantier ?
Les barrières de chantier sont des structures temporaires utilisées pour sécuriser et délimiter les zones de construction, les protégeant ainsi des intrusions, des accidents et des vols. Elles marquent le périmètre d’action des ouvriers et des professionnels initiés où on stocke les matériaux et où transitent les engins et autres véhicules de services. Elles empêchent ainsi les tiers non autorisés de pénétrer sur les lieux et de s’exposer aux dangers. Ces barrières sont généralement constituées de panneaux métalliques, de grillages ou de plastique et sont conçues pour être facilement installées, démontées et réutilisées selon les besoins du chantier. Ces clôtures sont donc largement utilisées dans le secteur du BTP, en particulier les clôtures en grillages.
Les palissades ou clôtures de chantier sont :
- Faciles à installer
- Compactes et facilement transportables
- Solides et robustes
- Résistants aux vents violents et aux intempéries
À quoi servent les barrières de chantier ?
En tant que dispositif anti-intrusion, les barrières de chantier ont plusieurs fonctions clés, à savoir :
- La protection des travailleurs et des passants des dangers potentiels présents sur le chantier.
- La prévention des intrusions non autorisées et des vols de matériaux ou d’équipements.
- Le contrôle d’accès au chantier, en balisant les zones de travail et de circulation.
- Le respect des réglementations locales en matière de sécurité.
- La communication et la coordination entre les équipes de construction.
Les entreprises sont contraintes de protéger les accès à leur chantier en cours. Selon les localités, la réglementation peut imposer une barrière de sécurité avec panneaux pleins ou bien une palissade empêchant de voir l’intérieur du chantier.
Quand et qui doit installer les barrières de chantier ?
Les barrières de chantier doivent être installées avant le début des travaux de construction dès que le périmètre du site est déterminé. Elles doivent être maintenues en place tout au long du projet et retirées une fois les travaux terminés et les lieux sécurisés.
L’installation des barrières de chantier doit être réalisée par l’entreprise de construction, le maître d’œuvre ou un prestataire spécialisé. Si vous faites de l’autoconstruction, cette responsabilité vous incombera. Pour éviter d’acheter ces accessoires, ce qui peut s’avérer coûteux, louez-en ici. Vous pouvez facilement accéder à des palissades opaques, perforées, basses ou hautes, des solutions de supports et de fixation modulables et divers équipements de sécurisation de chantier. Attention, les barrières doivent être correctement installées et conformes aux réglementations locales en matière de sécurité et de signalisation. L’une des obligations est de surélever la barrière à 12 cm du sol pour permettre le bon écoulement des eaux de pluie et du chantier. Les bandes rétro-réfléchissantes sont recommandées pour assurer leur visibilité la nuit.
Que disent les législations en France ?
En France, les barrières de chantier doivent respecter les réglementations en matière de sécurité et de protection des travailleurs et du public. Le Code du travail et les recommandations de l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité) fournissent des lignes directrices concernant la sécurisation des chantiers de construction. Si le chantier est réalisé sur voie publique, il faut adresser une demande auprès de la Direction Gestion Voirie (DGI) pour installer les panneaux de chantier jusqu’à sa fin.
Selon ces réglementations, il faut clairement délimiter les chantiers par des barrières, des panneaux de signalisation et des dispositifs d’éclairage pour prévenir les accidents et les intrusions. Les entreprises de construction sont également tenues de mettre en place des mesures de prévention et de gestion des risques pour garantir la sécurité des travailleurs et des passants à proximité du chantier.?
Quels sont les différents types de barrières de chantier ?
Il existe plusieurs types de barrières de chantier, chacune ayant ses propres avantages et inconvénients :
- Barrières métalliques : elles offrent une grande résistance et durabilité et sont, de ce fait, idéales pour les chantiers de longue durée ou nécessitant une sécurité accrue.
- Barrières en grillage : légères et économiques, elles permettent une bonne visibilité tout en protégeant le chantier des intrusions.
- Barrières en plastique : faciles à installer et à déplacer, elles sont plus indiquées pour les chantiers temporaires ou en constante évolution.
- Barrières de signalisation : conçues pour attirer l’attention sur les dangers potentiels et orienter la circulation, elles complètent souvent d’autres types de barrières.
Ces barrières peuvent être aussi pleines, grillagées ou mixtes avec un panneau de 1 à 2 m de hauteur et de 2,5 m de longueur et un socle carré ou rond très solide, résistant au forcement.
Comment choisir les barrières de chantier ?
En général, les entreprises établissent et se basent sur un Plan d’Installation de Chantier (PIC) pour la mise en place d’une clôture de chantier. Ce plan indique le type et la hauteur de barrières à poser suivant la taille du chantier. Leur nombre dépendra également de la zone à sécuriser. Les modèles faciles à déployer et à démonter seront bien sûr plus pratiques pour gagner du temps.
Quand on veut laisser la visibilité sur le chantier, on pose normalement des barrières avec panneaux grillagés, fixées via des plots de béton ou en plastique. Si à l’inverse, il faut isoler la zone des regards extérieurs, on installe des barrières avec des panneaux pleins. On peut aussi disposer des barrières mixtes avec des panneaux inférieurs pleins et des panneaux supérieurs grillagés selon les besoins. Un portillon ou un portail de chantier peut éventuellement compléter les dispositifs de contrôle d’accès.
L’avantage de passer par un constructeur pour un chantier de maison individuelle, par exemple, est qu’il doit systématiquement proposer une assurance couvrant les dommages et les accidents de chantier, limitant ainsi les risques de blocage ou de retard de livraison.