L’investissement dans l’immobilier neuf en France continue de présenter un attrait certain, bien que le contexte fiscal ait récemment évolué. Si la hausse des prix est une réalité, le secteur de l’immobilier neuf a été soutenu par des dispositifs fiscaux avantageux. Aussi, des conditions de crédit qui, bien que plus exigeantes, restent des leviers importants pour les acquéreurs et les investisseurs.
Le Prêt à Taux Zéro (PTZ) renforcé en 2024 et 2025
Bonne nouvelle pour les primo-accédants, le Prêt à Taux Zéro (PTZ) est prolongé jusqu’au 31 décembre 2027. De plus, ses conditions ont été assouplies pour le rendre accessible à un plus grand nombre de ménages. Les plafonds de revenus ont été revalorisés, et une quatrième tranche de revenus a été créée pour inclure des ménages auparavant non éligibles.
Parmi les évolutions notables, la part du PTZ dans le financement total de l’opération peut désormais atteindre 50 % (contre 40 % auparavant), et le montant maximal du prêt a été porté à 100 000 euros. Ces ajustements visent à redonner du pouvoir d’achat aux ménages souhaitant acquérir leur première résidence principale. Il est à noter cependant que les maisons individuelles neuves sont désormais exclues du dispositif.
La fin du dispositif Pinel et ce qu’il faut retenir
Le dispositif Pinel, qui a largement soutenu l’investissement locatif dans le neuf, a pris fin le 31 décembre 2024. Pour les investissements réalisés jusqu’à cette date, les avantages fiscaux demeurent. En 2024, les taux de réduction d’impôt du Pinel classique étaient de 9 % pour un engagement de location de 6 ans, 12 % pour 9 ans, et 14 % pour 12 ans. Pour en savoir plus sur les conditions et les avantages de ce dispositif, désormais clos aux nouveaux investissements, vous pouvez consulter notre page dédiée à la loi Pinel.
L’arrêt de ce dispositif marque un tournant pour l’investissement locatif. Les investisseurs doivent maintenant se tourner vers d’autres solutions pour optimiser leur fiscalité, comme la location meublée (LMNP) ou d’autres dispositifs spécifiques qui pourraient voir le jour. Comprendre les dernières opportunités offertes par la loi Pinel peut être utile pour ceux qui ont investi avant le 1er janvier 2025.
Autres nouveautés fiscales à connaître
L’année 2024 a également été marquée par d’autres changements en matière de fiscalité immobilière, notamment :
- La taxe foncière : de nombreuses communes ont annoncé une réévaluation à la hausse de la taxe foncière. Celle-ci pèse directement sur la rentabilité locative et le coût global de détention des biens.
- La taxe sur les logements vacants (TLV) : la taxe sur les logements vacants a été étendue à de nouvelles communes pour lutter contre la vacance locative dans les zones tendues.
- La fiscalité des meublés de tourisme : la législation se renforce, notamment avec la « loi anti‑Airbnb », visant à équilibrer le traitement fiscal des locations de courte et de longue durée. Les modalités d’abattement pour ces meublés font actuellement l’objet d’une révision approfondie.
Ces évolutions soulignent l’importance de bien se renseigner et de se faire accompagner dans ses projets immobiliers. Si des dispositifs incitatifs comme le dispositif Pinel ont évolué ou disparu, l’immobilier neuf requiert une réorientation des stratégies d’investissement : performance énergétique, faibles charges d’entretien, et garanties constructeur. Pour vous accompagner dans ce nouveau contexte, il est recommandé de choisir un bien performant et bien situé. En tant que constructeurs de maisons individuelles, nous concevons des logements sur mesure, écoresponsable et personnalisable, garantissant à la fois confort et performance énergétique.