La sécurité est un élément à ne pas négliger dans tout projet de construction. On se doit même de penser aux systèmes d’accès et de protection dès la phase de conception des plans de la maison. Cela englobe aussi bien les dispositifs de protection passive pour résister aux éventuelles tentatives de cambriolage que les dispositifs de protection active pour signaler et dissuader les effractions. Mais n’oubliez pas que leurs coûts viendront s’ajouter au coût global de la construction. Quels sont ces éléments clés pour sécuriser au mieux votre future maison ?
Sécuriser toutes les entrées
Les portes sont bien sûr les premières voies d’accès à la maison. Ce sont aussi les points que forcent les cambrioleurs en premier pour pénétrer à l’intérieur des foyers dans 80 % des cas. Vous avez la possibilité de choisir des portes blindées, des blocs-portes ou encore d’installer des serrures de haute qualité, des verrous multipoints, des cylindres motorisés ou non et bien d’autres dispositifs de contrôle d’accès comme ce qu’on peut en trouver sur ce site pour bloquer et décourager les intrus. C’est valable aussi bien pour l’entrée principale que pour les portes du jardin, les portes du garage ou autres portes secondaires. Si vous renforcez uniquement l’entrée principale, les cambrioleurs peuvent toujours passer par la porte du garage, du derrière ou de la cave le cas échéant.
Protéger les fenêtres et les ouvrants
Après les portes, les fenêtres constituent les deuxièmes points faibles par lesquels s’introduisent les personnes malveillantes. En particulier les fenêtres du rez-de-chaussée qui exigent une sécurité renforcée. Vous pouvez opter pour des vitrages résistants de classe P4 A au minimum jusqu’à P8 B pour tenir bon face aux coups d’objets, masse, haches, etc. ou bien encore installer des volets sécurisés. L’installation de barreaux en métal en tubes pleins et scellés est aussi souhaitable pour un maximum de résistance. Même les ouvrants tels que les fenêtres de salle de bain, les fenestrons, les vasistas, etc. peuvent être barreaudés. Pour ce qui est des baies vitrées ou des fenêtres de toit, la mise en place d’alarmes est envisageable si on est dans un environnement où les risques sont élevés.
Installer un détecteur de fumée
Il est obligatoire d’installer un détecteur de fumée suivant la norme NF EN 14?604 au sein d’un logement que celui-ci soit une résidence principale, secondaire ou locative. Au moins, il faut notamment un détecteur avertisseur autonome de fumée ou DAAF pour déceler la présence de fumée et émettre une alarme sonore assez puissante pour interrompre le sommeil d’une personne. Cet équipement doit d’ailleurs être déclaré auprès de l’assurance au moment de souscrire une assurance habitation. En complément du détecteur de fumée, des détecteurs de CO ou monoxyde de carbone peuvent aussi prévenir les risques d’intoxication au CO liés à l’utilisation de certains appareils de chauffage au fioul, au bois, au gaz naturel, etc.
Clôturer la maison
Si l’espace le permet, il est aussi possible d’installer une clôture tout autour de la maison afin de dissuader les intrus, ou du moins les retarder. Une hauteur de clôture de 2 m minimale est préférable. Le grillage en treillis soudé est, par exemple, une bonne solution puisque vous pouvez le doubler d’une haie végétale composée de plantes à épines (rosiers, berbéris, cognassiers, etc.). Ces plantes croissent rapidement. De plus, une haie végétale a le double avantage de décorer et de briser la vue sur votre cour ou jardin et de rendre l’accès à votre maison plus compliqué pour les malfaiteurs.
Poser des alarmes et caméras de surveillance
Entre les systèmes d’alarmes radio, filaires et connectés, il est aujourd’hui facile de protéger les logements des risques de cambriolage. Une fois mises en place, elles lancent des alertes ou préviennent les propriétaires selon le modèle lorsqu’elles détectent des menaces. Certaines disposent des capteurs d’ouverture de portes et de fenêtres ou de capteurs de mouvements qui font même la différence entre les humains et les animaux pour limiter les fausses alertes. Il est conseillé de se tourner vers les alarmes certifiées.
Si vous posez aussi des caméras de surveillance pour compléter les alarmes, c’est encore mieux. Vous pouvez observer la cour, le jardin, le garage, voire l’intérieur de la maison. Quand les alarmes sont connectées à un centre de télésurveillance, les professionnels peuvent vérifier et intervenir rapidement chez vous à chaque alerte reçue.
Intégrer les solutions de domotique
Une installation domotique permet d’automatiser et de piloter les équipements de la maison à distance. En matière de sécurité, il est possible de mettre en place différents modules pour détecter des mouvements ou des présences humaines, allumer et éteindre les lumières et les appareils (TV, radio, arrosage…) à distance, ouvrir et fermer les volets en son absence. Les serrures biométriques, les détecteurs de bris de glace, les capteurs, les détecteurs de fumées, les caméras de surveillance, les simulateurs de présence sont des exemples d’options qui laissent de multiples possibilités pour optimiser la sécurité de la maison. Le propriétaire reçoit des alertes afin de réagir à temps et décourager les intrusions ou faire intervenir les entreprises de sécurité ou les forces de l’ordre.
Dans tous les cas, le constructeur de maisons individuelles vous permet de choisir les dispositifs de sécurité qui vous conviennent et de personnaliser votre contrat CCMI. Pensez toujours à vérifier que tout est conforme durant la réception des travaux, testez le fonctionnement des serrures, des volets et des différents matériels.