5 conseils pour réussir votre premier achat de maison

Vous envisagez d’acheter votre première maison ? Pas facile de s’y retrouver pour un primo-accédant. Que faut-il préparer ? Quelles sont les aides pour devenir propriétaire ? Combien emprunter ? Entre le budget à définir, les financements disponibles, le choix du bien et l’accompagnement nécessaire, chaque décision demande réflexion et préparation. Afin de vous aider à franchir toutes les étapes, voici 5 conseils pour aborder votre premier achat immobilier en toute sérénité.

1. Définissez précisément votre projet immobilier

S’il n’y a pas d’âge idéal pour un primo-accédant, acheter entre 25 et 34 ans vous permet de bénéficier d’une plus longue durée de remboursement et d’être plus attractif auprès des banques. Mais avant de vous lancer dans les visites et les démarches bancaires, posez les bases de votre projet. Un achat immobilier est un engagement sur plusieurs années : mieux vaut avoir une vision claire de vos attentes et de vos besoins.

Acheter pour habiter ou pour investir ?

Cette première question est déterminante. Un bien destiné à être votre résidence principale doit avant tout correspondre à votre mode de vie : proximité avec le travail, les écoles, les commerces, environnement agréable… À l’inverse, un achat locatif répond à une logique différente. L’objectif est alors de choisir un emplacement porteur avec une bonne rentabilité locative et un potentiel de valorisation.

Une maison neuve ou ancienne ?

Le neuf offre plusieurs avantages : économies d’énergie, frais de notaire réduits et garanties constructeur. Cependant, les délais de construction et les prix souvent plus élevés peuvent freiner certains acheteurs.

L’ancien, quant à lui, permet d’acheter dans des quartiers déjà établis avec un charme authentique, mais implique souvent des travaux et des frais d’entretien plus élevés. Posez-vous la question de votre capacité à gérer ces aspects avant de trancher.

Comment choisir le bon emplacement ?

De l’emplacement de la maison dépendra votre qualité de vie optimale dans le futur. Si elle est bien située, vous profiterez d’un environnement agréable, mais aussi revendre en toute facilité quand ce sera le moment. Vérifiez la proximité des transports, des écoles, des commerces et des infrastructures médicales. Un quartier en pleine expansion peut être une belle opportunité, à condition d’anticiper son évolution à long terme.

2. Évaluez votre budget et votre capacité d’emprunt

Définir son budget, c’est avoir une vision réaliste de votre capacité financière. En dehors du prix d’achat, il y a de nombreux frais annexes. Vous devez notamment déterminer votre capacité d’achat en tenant compte de votre apport personnel, votre capacité d’emprunt, les frais liés à l’achat et les aides financières auxquelles vous avez droit.

Faire le point sur son apport personnel

L’apport personnel est l’épargne que vous pouvez mobiliser pour réaliser votre projet d’acquisition immobilière. Si vous avez au moins 10 % du prix du bien, cela rassure les banques et limite le montant de votre emprunt. Il peut couvrir les frais annexes (notaire, garantie, dossier bancaire…), mais plus votre apport est élevé, plus vous pourrez négocier un bon taux d’intérêt.

Comprendre les prêts immobiliers

Les taux d’intérêt varient selon les périodes et les profils des emprunteurs. Pour optimiser votre financement et réduire le coût global de l’achat, renseignez-vous sur les prêts aidés qui peuvent alléger votre mensualité ou mieux encore, faites appel à un courtier en prêt immobilier.

Les prêts conventionnés de l’État destinés aux primo-accédants :

  • Le prêt à taux zéro (PTZ) : un prêt sans intérêt destiné aux ménages modestes souhaitant acheter un bien neuf ou ancien avec travaux.
  • Le prêt d’accession sociale (PAS) : réservé aux revenus modestes, il permet de financer l’achat d’une résidence principale.
  • L’APL Accession : une aide au logement pour alléger les mensualités d’un prêt.
  • Le prêt social de location-accession (PSLA) : permet d’acheter progressivement un logement après une période de location.

Anticiper les frais annexes

Préparer un achat immobilier, c’est aussi anticiper l’ensemble des dépenses.

  • Les frais de notaire, qui représentent environ 7 à 8 % du prix dans l’ancien et 2 à 3 % dans le neuf.
  • Les frais d’agence, à prévoir si vous passez par un professionnel.
  • L’assurance emprunteur, indispensable pour obtenir un crédit.
  • Les charges de copropriété, souvent sous-estimées par les acheteurs.
  • La taxe foncière, qui peut représenter une somme importante selon la localisation.

Les outils et méthodes pour une recherche efficace

Les portails immobiliers, les agences locales et les promoteurs immobiliers ou les constructeurs de maison peuvent vous aider à trouver ou bien à concevoir la maison idéale. N’hésitez pas à élargir votre périmètre de recherche pour ne pas passer à côté d’opportunités intéressantes.

Décrypter une annonce immobilière

Une annonce bien rédigée met souvent en avant les points positifs du bien, mais faut savoir lire entre les lignes. Soyez attentif aux termes comme « travaux à prévoir », « rafraîchissement nécessaire » ou encore « fort potentiel », qui peuvent cacher des défauts. Lors des visites, posez des questions précises sur l’état du bien, l’isolation, le chauffage et les éventuelles rénovations à prévoir.

La réactivité et la négociation

Sur un marché tendu, la réactivité est un atout majeur. Un bien intéressant peut partir en quelques jours. Une fois votre coup de cœur trouvé, il est temps de négocier. Appuyez-vous sur les diagnostics, l’historique des prix dans le quartier et d’éventuels défauts pour obtenir une réduction.

4. Sécurisez votre achat : les étapes à ne pas négliger

Un achat immobilier implique des engagements juridiques importants. Chaque étape doit être sécurisée.

Le compromis de vente et ses engagements

Le compromis de vente scelle l’accord entre l’acheteur et le vendeur. Il est possible d’ajouter des clauses suspensives, notamment en cas de refus de prêt. Après la signature, vous disposez de 10 jours pour vous rétracter sans pénalités.

Les vérifications juridiques et techniques

Avant d’acheter une maison ancienne, consultez les diagnostics obligatoires (amiante, plomb, électricité, DPE…) et informez-vous sur les éventuelles servitudes ou restrictions d’urbanisme. S’il s’agit d’une maison neuve, il faut vérifier le permis de construire, règles d’urbanisme, la conformité de la maison, les attestations de garanties constructeur. Vous devez aussi bien lire le contrat de vente si la maison est achetée en VEFA.

💡 Bon à savoir : Contrairement à un achat dans l’ancien, une maison neuve offre des avantages fiscaux, comme des frais de notaire réduits (environ 2 à 3 % contre 7 à 8 % dans l’ancien) et une éventuelle exonération temporaire de taxe foncière.

L’acte authentique et la signature chez le notaire

La dernière étape est la signature de l’acte authentique chez le notaire. Celui-ci vérifie les documents, lève les éventuelles hypothèques et garantit la conformité juridique du bien. Une fois signé, vous recevez les clés et devenez officiellement propriétaire.

Pour une maison neuve, la procédure à suivre diffère un peu de celle d’un achat dans l’ancien, surtout si vous achetez en VEFA (Vente en l’État Futur d’Achèvement). La signature de l’acte authentique officialise votre acquisition. Mais le notaire vérifie l’ensemble des documents, notamment :

  • Le titre de propriété du vendeur (promoteur ou constructeur).
  • L’absence d’hypothèque sur le terrain.
  • La conformité du bien aux règles d’urbanisme et aux normes en vigueur.

Si vous achetez sur plan (VEFA), vous signez un acte de vente en état futur d’achèvement. Vous ne recevrez pas directement les clés après la signature, ici la remise se fait progressivement selon l’avancement des travaux, avec des appels de fonds à chaque étape (fondations, hors d’eau, achèvement…). Une fois la maison achevée, vous réalisez une visite de livraison pour vérifier la conformité du bien avant de signer le procès-verbal de réception. Après cette dernière étape, vous devenez officiellement propriétaire et pouvez emménager !

5. Ne vous précipitez pas et entourez-vous des bons professionnels

L’achat d’un bien immobilier est un projet de long terme. Mieux vaut avancer prudemment et bien s’entourer. Un coup de cœur peut être trompeur. Prenez le temps de comparer plusieurs biens, d’analyser leur potentiel et d’évaluer leur rentabilité sur le long terme.

Les experts à solliciter pour sécuriser son achat

Les experts vous accompagnent afin de déjouer les pièges :

  • Un courtier en prêt immobilier: il vous aide à négocier le meilleur taux de crédit.
  • Un agent immobilier: il vous guide dans la recherche et la négociation du bien.
  • Un diagnostiqueur immobilier vous permettra d’anticiper d’éventuels travaux.
  • Un notaire: il est indispensable pour officialiser l’achat et s’assurer de la conformité juridique du bien.

Un premier achat immobilier demande de la rigueur, de la patience et une bonne préparation. En suivant ces 5 conseils, vous mettrez toutes les chances de votre côté pour réussir votre acquisition et éviter les erreurs les plus courantes. Avec un projet bien défini, un budget maîtrisé et des professionnels compétents à vos côtés, vous pourrez franchir cette étape avec confiance.

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