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Crédit immobilier : montant emprunté, apport et durée de prêt en hausse

Au vu des chiffres, force est de constater que la pandémie n’a pas empêché les Français de faire des demandes de crédit immobilier auprès des institutions financières.  Mais avec les différentes augmentations, ces derniers sont eux aussi obligés d’augmenter les montants à prêter. Or, les taux de crédits restent toujours bas et cela n’est pas réaliste. Pour résumer le tout, voici quelques analyses.

Quelques comparaisons faites par l’Observatoire du Crédit Logement/CSA et Cafpi

D’après l’Observatoire du Crédit logement/CSA, les taux de crédits immobiliers sont restés bas. Au deuxième trimestre de l’année 2021, cela revient à 1,06%. Ces taux ont d’ailleurs reculé avec 0,86% sur 15 ans, 0,99% sur 20 ans et 1,18% sur 25 ans.

Comparé à l’année dernière, le nombre de prêts a également augmenté de +39,1%. Cette augmentation est surtout remarquée durant le premier confinement. En effet, en 2019, le nombre de prêts a été inférieur à -12% à cette même période.

Nous avons également remarqué que la somme empruntée et la durée du prêt sont en hausse. La durée du prêt a atteint les 237 mois en juin 2021, avec 8 mois de différence comparée à ce qui a été accompli en décembre 2020.

Pour les primo-accédants, le montant emprunté a atteint les 235 530 €, c’est-à-dire un accroissement de plus de 2,3%. Les secundo-accédant ont même augmenté de +4,8% avec un montant de 392 199 €.

Selon le directeur général de Cafpi, Philippe Taboret : « Cette hausse du montant emprunté peut s’expliquer par le désir des Français d’acheter plus grand, ou tout au moins, de ne pas perdre en surface, alors que les prix immobiliers poursuivent leur progression. »

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Les personnes qui pourront bénéficier d’un prêt immobilier seront sélectionnées

À cause de l’augmentation en apport, les banques (les emprunteurs) sélectionnent actuellement les profils qui pourront bénéficier d’un prêt immobilier. Elles privilégient les plus modestes et les primo-accédants qui n’ont pas eu le temps d’économiser.

Suite à cela, Philippe Taboret s’est demandé : « Ces primo-accédants sont pourtant intéressants pour les banques à la recherche d’une nouvelle clientèle. Pourquoi ne pas remettre en place l’APL Accessions ou renforcer le PTZ (neuf et ancien), qui permettrait de compenser ce manque de patrimoine, et faciliter l’accès à la propriété au plus grand nombre ? »

Contrer la hausse des prix immobiliers : pourquoi ?

Après l’augmentation du montant emprunté, de l’apport et de la durée de prêt, le prix immobilier a également augmenté. Selon les spécialistes, nous devons contrer cette hausse. En effet, ces derniers s’inquiètent sur l’avenir de l’immobilier. Selon eux, il est fort probable que les conditions pour accéder aux crédits immobiliers se durcissent et se compliquent. Les prêts seront alors difficiles d’accès, avec des conditions complexes. Ils ont également constaté que très prochainement, le nombre de nouvelles constructions sera réduit avec l’offre en logement. Le prix à payer pour un logement devient alors lourd.

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