Le coût de l’assurance décès-invalidité :
Avec la diminution de revenus et l’augmentation des risques de maladies sérieuses, il est forcément plus difficile d’obtenir son sésame quand l’âge avance. Dans ce contexte, le prix des assurances invalidité et des assurances décès consentis aux seniors est plus élevé que celui proposé aux personnes qui sont encore dans la fleur de l’âge.
Si la fourchette oscille entre 0,20 % et 0,30 % du montant emprunté pour un jeune actif, elle se situe facilement entre 0,50 % et 0,60 % après le cap des 60 ans. Et pour les demandeurs qui ont encore 10 ans de plus, le coût de l’assurance décès/invalidité peut s’étager entre 1,60 et 1,80 % selon les institutions.
C’est donc cette assurance qui impacte le coût final du crédit, plus que le taux en lui-même, puisque la probabilité d’un incident ou accident qui mettrait fin au remboursement est beaucoup plus tangible. Pour se prémunir, certains organismes financiers se fixent des limites de 10 ans en se basant sur l’âge de l’emprunteur au moment présumé de la dernière échéance.
Quels atouts pour bénéficier d’un prêt en qualité de senior ?
Un crédit reste un crédit et un dossier reste un dossier. Pour aborder votre cas, le banquier procèdera comme il le fait toujours, en alignant les points positifs dans une colonne et en épinglant les points noirs en vis-à-vis.
Du coup, si l’âge n’est pas dans la bonne colonne, il faut évidemment faire ressortir les points positifs qui sont susceptibles de jouer en votre faveur. Le premier argument de poids, ce serait évidemment l’apport personnel. Les banques y sont toujours sensibles. Si vous avez un bas de laine, c’est le moment d’en faire usage.
L’autre sésame, ce sont les garanties que vous pouvez donner. Si vous possédez un autre patrimoine immobilier, par exemple, il est clair qu’un nantissement de ce dernier en faveur de l’établissement financier vous placera dans des conditions plus favorables.
Conclusion
En conclusion, aussi vrai qu’impossible n’est pas français, la possibilité de faire construire sa maison après soixante ans est loin d’être une utopie.
Le tout, c’est de croire en votre bonne fortune et de pousser les portes franchement, sans hésiter, avec un dossier cohérent et toute la santé que l’équipe de Maisons Blanches vous souhaite durable et excellente.