Impact du coronavirus : le secteur du bâtiment fortement touché

Depuis la crise sanitaire en début d’année, le coronavirus a eu de graves répercussions sur tous les secteurs d’activités dans le monde. En France, le monde du bâtiment est en réelle difficulté. D’après le FFB ou Fédération française du bâtiment, de nombreux entreprises et entrepreneurs du domaine perdent chaque jour beaucoup d’argent. La fin du confinement et les mesures sanitaires n’ayant pas réglé leurs problèmes, jusqu’à aujourd’hui, beaucoup d’entre eux sont en difficulté financière.

Dans son communiqué récent, la Fédération française du bâtiment a également souligné que les pertes pour cette année sont à hauteur de 18%. Cette chute fulgurante ayant non seulement des effets sur les grandes entreprises, mais surtout pour les petits entrepreneurs du bâtiment. Environ 120 000 emplois sont aujourd’hui en danger.

Des pertes qui s’amplifient chaque jour

Depuis le confinement, le dé-confinement, les nouvelles mesures sanitaires et la reprise des activités commerciales, le secteur du bâtiment n’a jamais connu une telle régression. En théorie, le bâtiment n’a pas totalement cessé de stopper ses activités depuis la crise sanitaire. En pratique cependant, l’adaptation nécessaire aux nouvelles normes sanitaires a pris du temps et beaucoup d’argent. Pendant plusieurs semaines ainsi, de nombreuses entreprises ont soit fonctionné au minimum, soit totalement suspendu leurs travaux. Pour ceux qui travaillent encore aujourd’hui, la situation ne va pas en s’améliorant. La reprise des chantiers dans le respect des mesures sanitaires crée un déficit budgétaire difficile à pallier. Le président de la Fédération a souligné les pertes endurées par les acteurs du bâtiment en précisant qu’elles perdent de l’argent tous les jours et travaillent à perte même si la reprise des chantiers est complète.

Malgré les mesures prises par l’État donc, le secteur du bâtiment est dans le rouge. Le gouvernement a pourtant présenté des solutions d’aide au secteur cette semaine, à travers l’élaboration d’un nouveau budget de gestion de crise. Entre autres, le secteur du bâtiment ainsi que plusieurs autres domaines touchés par la crise seront exempts de charges pour plusieurs mois. Plus particulièrement pour les petites entreprises ayant connu une chute dans leurs revenus, les mesures prévoient une suppression intégrale des charges. Malheureusement, ces décisions ne suffisent pas pour les professionnels du bâtiment. Pour au moins faire le minimum de bénéfices, il faudrait une suppression générale des charges sur toute l’année.

Un redressement de 5 milliards d’euros au minimum

De plus, le bâtiment et l’État sont en total désaccord sur quand appliqué les nouvelles mesures de soutien au secteur. Si le bâtiment a plus que besoin d’aide dès maintenant, l’État est en retrait et prévoie un grand déploiement pour l’automne. En réponse, la Fédération a créé son propre plan de relance post-crise à hauteur de 5 milliards d’euros par an. Ce budget étant surtout destiné aux particuliers qui œuvrent dans la construction et la rénovation.

Le plan est composé en premier lieu d’une partie MaPrimeRénov’, un projet destiné aux travaux d’isolation pour les foyers aisés ainsi que les résidences secondaires. Et d’une partie destinée à remonter les montants de prêt à taux zéro, un domaine fortement négligé par l’État ses dernières années.

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