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L’étude de sol

L’étude de sol est l’une des premières choses qu’un constructeur réellement sérieux demande avant de démarrer un projet de construction de maison. On fait appel à un géotechnicien pour la réaliser. Même si faire une étude de sol est une dépense importante, c’est à partir de ses résultats que le constructeur pourra concevoir une maison adaptée. Elle s’avère donc primordiale si vous voulez garantir la sécurité, la fiabilité et la pérennité de votre futur logement.

Pourquoi procéder à une étude de sol avant construction ?

Savez-vous que selon sa nature et ses caractéristiques mécaniques, le sol est exposé à des risques géologiques ? On entend ici les terrassements, les glissements de terrain, les inondations… Dans le cas où la maison a été bâtie sans une étude au préalable du sol, il est fort probable qu’elle subisse rapidement les fissures, les infiltrations d’eau, les lézardes, le tassement différentiel ou autres sinistres. Sa stabilité est facilement compromise.

L’intérêt de l’étude de sol est de définir précisément le contexte géologique du terrain à bâtir dès le début. Ainsi, le constructeur peut déterminer quel système de fondations convient le mieux au terrain. Cette démarche permet d’optimiser la sécurité de la future construction.

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Étude de sol : en quoi ça consiste ?

La norme NF P 94-500 encadre la réalisation d’une étude de sol. Elle se déroule en deux phases qu’exceptionnellement, on peut compléter par d’autres phases supplémentaires. Elle coûte aux environs de 1200 à 2500 euros.

Phase d’étude

La phase d’étude géotechnique consiste à analyser le sol pour connaître ses caractéristiques. Pour ce faire, le géotechnicien utilise, en général, les documents géologiques de la région et effectue une campagne de sondage directe dans le sol de la parcelle à étudier. Les résultats indiqueront de quel type de sol il s’agit, quel est le niveau piézométrique ou ressource en eau, quelle est sa résistance et quelles sont ses caractéristiques.

Phase de préconisation

Lorsqu’on sait qu’il s’agit d’une zone inondable, d’une zone sismique, d’une zone argileuse, etc., on peut aisément adapter le principe de construction de manière à la sécuriser. L’interprétation des résultats permet de préconiser avec précision les types de fondations, les matériaux, les matériels et les éléments de construction adaptés au terrain. Dans le cas contraire, les risques sont réels et reprendre les fondations coûte extrêmement cher, notamment quand l’assurance dommage-ouvrage prend fin.

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Législation sur l’étude de sol

Dans le cadre des normes parasismiques régissant la construction des maisons individuelles, l’étude de sol est devenue obligatoire avant une construction depuis mai 2011. Depuis novembre 2018, la loi Évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (Elan) a apporté plus de précisions sur cette législation. Ainsi, l’étude de sol incombe désormais aux vendeurs qui vendent le terrain. Les particuliers tout comme les aménageurs-lotisseurs et autres professionnels spécialisés dans la vente de terrain constructible sont tous concernés. L’étude géotechnique doit être annexée avec la promesse de vente. Si à l’heure actuelle vous êtes en train d’acheter un terrain non bâti, vous et votre constructeur êtes en droit d’exiger l’étude de sol. Construire sur un sol expertisé permet de viabiliser le terrain de la meilleure manière et de prévenir les dégâts liés au terrain.

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