Des projets d’éco-construction fleurissent un peu partout en France, démontrant une tendance de fond forte qui bouleverse le secteur de la construction.
Des projets d’éco-construction fleurissent un peu partout en France, démontrant une tendance de fond forte qui bouleverse le secteur de la construction.
Après avoir réalisé dans les Yvelines la “Bonne Maison” pour Yann Arthus-Bertrand et le siège de son agence à énergie positive, l’architecte Emmanuel Coste a fait de nouveau appel à ses compétences en éco-construction dans le cadre d’un projet pris en exemple par l’ADEME
Implantée sur un terrain de 250 m2, la “Maison Canopée” doit son nom à l’environnement très boisé dans lequel elle a été bâtie. Elle présente des performances énergétiques exceptionnelles préfigurant aux normes de 2020 en matière de construction. Cette habitation a été conçue sur le principe des maisons bioclimatiques passives. L’enjeu pour l’architecte a été d’obtenir une maison à la fois :
Pour y parvenir, Emmanuel Coste a eu recours :
Cette maison a été primée par la Région et la Direction Régionale de l’ADEME dans le cadre de l’appel à projets Bâtiments Basse Consommation 2009.
Ce complexe sportif a été primé en 2017 lors de la 1er édition des HQETM SUSTAINABLE BUILDING AWARDS pour sa construction en haute qualité environnementale dans la catégorie “Bâtiment public”.
Le stade aquatique est doté d’équipements performants capables de répondre aux exigences les plus élevées en termes d’économies d’énergie, de santé, de confort et d’agrément. Ses concepteurs ont opté pour la réalisation de bassins en inox et d’une chaîne de traitement des eaux entièrement automatisée.
Les 3 axes principaux de son éco-conception repose sur :
Le Lycée Léonard de Vinci est l’un des premiers en France à être certifié Haut Qualité Environnementale (HQETM). L’établissement est équipé d’un important système d’énergies renouvelables lui permettant de réduire ses émissions de CO2 de 40 % :
Le surcoût en investissement de ce projet est estimé inférieur à 10 % et les économies de fonctionnement sont de l’ordre de 20 à 30 %. Le cadre de travail du bâtiment semble particulièrement apprécié par les utilisateurs puisque qu’il n’a fait l’objet d’aucune dégradation depuis plus de 10 ans.
Les éco-quartiers sont des émanations directes du concept de l’éco-construction. Ce label gouvernemental, non normatif est destiné à promouvoir des projets d’aménagement urbain respectant les principes du développement durable, avec un référentiel de mise en oeuvre. ÉcoQuartier s’intègre dans la démarche plus globale de la Ville durable.
Par exemple, l’éco-quartier de la ZAC de Bonne à Grenoble a été réalisé en 2009 grâce à l’aménagement d’une ancienne caserne militaire. Ce projet de rénovation urbaine dispose de 8 hectares, 850 logements, 5 000 m2 de bureaux et 15 000 m2 de commerces.
Ses objectifs : une conception écologique, la performance énergétique des bâtiments et la réduction des GES. Pour cela, ses concepteurs ont mis en place :
D’un point de vue social, l’éco-quartier de Bonne se veut multi-générationnel : aux côtés des immeubles, on y trouve une résidence pour personnes âgées, des écoles et une crèche. Même si les prix du m2 restent élevés et attirent essentiellement une population aisée, un début de brassage social prend forme, notamment grâce aux 30 % d’habitats sociaux.