Vous envisagez d’acquérir un terrain pour y faire construire votre propre maison ? Avant de déposer votre dossier de demande de prêt dans un établissement bancaire, prenez le temps de calculer les dépenses liées à la construction de votre future maison. Cela permet de déterminer la somme à emprunter et éviter les mauvaises surprises. Voici quelques informations à inclure dans votre calcul.
Les frais de l’achat du terrain
Le terrain constitue le poste le plus important du budget après la construction. Outre le prix net vendeur, vous devrez vous acquitter de plusieurs frais annexes. Les frais ou commissions de l’agent immobilier sont à prévoir. Vous devez également régler les droits d’enregistrement ou encore les droits de publicité foncière. Renseignez-vous auprès du notaire pour connaître le montant exact. A cela s’ajoute la rémunération du notaire. Enfin, les débours divers doivent intégrer vos calculs. Il peut s’agir des frais d’hypothèque, du certificat d’urbanisme, de l’extrait du cadastre, etc.
Les frais de l’aménagement du terrain
Avant de poser la première pierre de la fondation de votre future maison, plusieurs études doivent être menées sur votre terrain. Si le terrain ne fait pas partie d’un lotissement et s’il n’est pas encore viabilisé, vous devrez ainsi prévoir un budget pour l’étude de sol et le bornage. Il faut également s’occuper des accès et assurer les raccordements aux divers réseaux : eau, électricité, gaz, câble, assainissement ou téléphone. Si votre terrain est encore en friche et accidenté, les travaux de déblais, de remblais ou de défrichement seront nécessaires. Enfin, pensez aux clôtures et au portail d’entrée et mettez une somme de côté pour la plantation d’arbres et d’arbustes et pour arborer votre jardin (voir notre dossier sur l’aménagement de son terrain après livraison)
Les frais demandés par les emprunts
Si vous projetez de financer la construction de votre maison grâce à un emprunt, il est conseillé d’intégrer les frais des emprunts et des assurances dans le calcul. Vous devrez prendre en compte le coût d’ouverture et d’instruction de dossier. A cela s’ajoutent les frais d’assurance obligatoires : invalidité absolue, incapacité temporaire, décès. Les frais d’assurance facultative en cas de perte d’emploi, les frais de garantie come l’hypothèque, les cautions, etc et enfin les intérêts sont aussi à faire figurer dans le calcul.